Hiroshima (広島市, Hiroshima-shi?, litt. « large île »)est une ville du Japon située sur la côte nord de la mer intérieure de Seto, sur l'île de Honshū, la plus grande île japonaise. Elle est la capitale de la préfecture d'Hiroshima et la ville la plus importante de la région du Chūgoku.
Depuis le , la ville est mondialement connue pour avoir été l'une des deux cibles, avec Nagasaki, des bombardements atomiques par les États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale.
La ville accueillera le 49ème sommet du G7, prévu du 19 au 21 mai 2023.
L’okonomiyaki (お好み焼き, okonomiyaki?), littéralement okonomi (お好み?, « ce que vous aimez / voulez ») et yaki (焼き?, « grillé »), est un plat japonaiscomposé d'une pâte qui enrobe un nombre d'ingrédients très variables découpés en petits morceaux, le tout étant cuit sur une plaque chauffante[1].
C'est un plat typiquement japonais n'ayant pas vraiment d'équivalent occidental, souvent comparé à la pizza[2], au pancake[3] ou encore à l'omelette[4], rappelant l'omelette moyen-orientale appelée ejjeh[5]. Connaissant de nombreuses déclinaisons dans le pays, les variantes les plus connues sont celles d'Osaka et celle d'Hiroshima, le monjayaki (もんじゃ焼き?) tokyoïte, le negiyaki (ねぎ焼き?) ou encore le modan-yaki (モダン焼き?).
Il est souvent servi dans des restaurants spécialisés, où il est parfois possible de réaliser son okonomiyakisoi-même en utilisant un teppan intégré à la table[6].
Mōri Terumoto, l'un des cinq régents du conseil de Toyotomi Hideyoshi, construit le château en 1589 sur le delta du fleuve Ōta. La ville d'Hiroshima n'existait alors pas encore. Cette région s'appelait Gokamura, qui signifiait « cinq villages ». À partir de 1591, Mori gouverne neuf provinces depuis ce château. Depuis la fin du xixe siècle, ces provinces correspondent à peu près aux préfectures de Shimane, Yamaguchi, Tottori, Okayama et Hiroshima.
Quand la construction du château commença, Gokamura fut renommé « Hiroshima » qui signifie littéralement « grande île » (de hiroi, « grande » et shima, « île ») faisant référence à l'une des îles du delta de l'Ōta sur laquelle fut bâti le château[1]. Une étymologie probablement populaire prétend que le nom « Hiroshima » viendrait de « Hiro » issu de Ōe no Hiromoto, un ancêtre de la famille Mori, et Shima issu de Fukushima Motonaga qui aida Mori Terumoto à choisir l'endroit pour la construction de l'édifice.
Après la bataille de Sekigahara en 1600, Mori fut forcé de quitter le lieu et de se retirer à Hagi dans l'actuelle préfecture de Yamaguchi. Fukushima Masanori devint le seigneur des provinces d'Aki et de Bingo(actuellement préfecture de Hiroshima). Cependant, le nouveau shogun interdit toute construction de château sans la permission du gouvernement d'Edo ; c'est en partie comment le shogunat empêchait le daimyō de gagner en pouvoir et permettre de renverser le shogunat. Quand Fukushima répara le château à la suite d'une inondation en 1619, il fut expédié à Kawanakajima dans l'actuelle préfecture de Nagano. Asano Nagaakira devint alors le seigneur du château.
De 1619 et jusqu'à l'abolition du système féodal Hanpendant la restauration Meiji (1869), la famille Asanofut les seigneurs des provinces d'Aki et de Bingo.
Après la restauration de Meiji, le château fut utilisé militairement et le quartier général de l'armée impériale s'y installa durant la guerre sino-japonaisede 1894 à 1895. Les fondations de bâtiments annexes au quartier général restent visibles à quelques centaines de pas de la tour principale.
Le château fut détruit par le bombardement atomique d'Hiroshima, le . La tour actuelle, reconstruite en grande partie en béton, fut terminée en 1958.
Île sacrée du shintoïsme (elle est un sanctuaire shinto dans son ensemble), Miyajima suit traditionnellement ou a longtemps suivi certains des préceptes du kegare, le "caractère impur" induit par la mort ou une effusion de sang. Ainsi, on ne trouve pas de tombes sur l'île, une mère en était évacuée avant l'accouchement, ou encore il était interdit d'abattre un de ses arbres jusqu'à la restauration Meiji en 1868.
Le mont Misen, très apprécié des randonneurs, est entouré d'une luxuriante forêt dont les érables rouges sont particulièrement beaux à l'automne. Ils jalonnent le Parc Momijidani où déambulent environ cinq cents cerfs 🦌 shika en liberté.
C’est un gâteau traditionnel que l’on trouve à tous les coins de rue sur l’île de Miyajima.
Le Momiji manju aurait fait son apparition durant l’ère Meiji (début du XIXème siècle). Il s’agit d’un gâteau qui prend la forme d’une feuille d’érable. Il est traditionnellement fourré à la pâte de haricots rouges, appelée anko. C’est en quelque sorte un cousin éloigné des mochi.
On retrouve donc à l’intérieur de ce gâteau un mélange réalisée à base de haricots azuki (haricots rouges), farine, œuf, sucre et miel. Cela donne une pâte compacte. Il s’agit donc d’une base sucrée dont la saveur est reconnaissable entre mille.
L’histoire du momiji manju remonte il y a plus d’un siècle. Un fabricant de wagashi, pâtisseries traditionnelles, fournissait un ryokan située sur l’île de Miyajima. Souhaitant proposer à ses clients un produit unique, la propriétaire de l’auberge traditionnelle demanda à l’artisan si il lui était possible de confectionner un wagashi rappelant les feuilles d’érables que l’on trouve partout à Miyajima. Après avoir testé de nombreuses recettes, l’artisan livra sa première commande à l’établissement en 1906, le momiji manju était né.
Lorsque vous vous promenerez à Miyajima ou même à Hiroshima, vous ne pourrez pas rater cette pâtisserie. Pour plaire au plus grand nombre, on trouve aujourd’hui des momiji manju fourrés à différentes saveurs : haricot rouge, cream cheese, crème anglaise, thé matcha, chocolat.
Bon, on l’a goutê au chocolat et franchement, sans intérêt 🙈😂